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Exploitation minière et transition énergétique : quelles opportunités pour les objectifs de croissance et de développement de l'Afrique ?

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L'Afrique est à la croisée des chemins face aux aléas du changement climatique, aux engagements en matière de transition énergétique et à une trajectoire de développement basée sur l'exploitation de ses ressources extractives, dans l’optique de réduire la pauvreté et les inégalités. 



En passant aux énergies renouvelables, le monde va troquer sa dépendance à l'égard d'une série de ressources naturelles contre une autre. Il faudra multiplier par six la production de minerais dont l’Afrique est riche, tels que le cobalt, le lithium et le cuivre pour aider à produire, transporter et stocker l'électricité produite par le vent, l'eau et le soleil.

L'exploitation minière telle que nous la connaissons aujourd’hui est déjà en proie à de nombreux maux, parmi lesquels, la corruption, le manque de transparence, les impacts environnementaux et sociaux, ainsi que les restrictions d’accès aux terres et aux ressources, privant de fait un très grand nombre de communautés locales et autochtones de leurs droits. Alors que le continent n’a jusqu’ici pas réussi à convertir son potentiel minéralier en véritable moteur pour la croissance et le développement, il est fort à croire que le boom de l’exploitation des minerais de transition dans les conditions actuelles ne fera qu'augmenter les inégalités et porter un discrédit sur le caractère “vert” des énergies produites à base de l’exploitation des minerais de transition.

Principaux intervenants :

  • William Davis, Analyste économique sénior, Natural Resource Governance Institute (NRGI)
  • Jean-Marie Kanda, Directeur du Centre africain d’excellence pour la fabrication des batteries (CAEB), doyen de la faculté polytechnique de l’université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Arron Tchouka Singhe, Responsable du secteur pétrolier, Banque africaine de développement (BAD)
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Conférence sur les enjeux de la transition énergétique en Afrique

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La transition vers les énergies propres est de plus en plus mise en avant comme une approche qui permettra d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Elle présente des opportunités et des défis auxquels les pays africains riches en ressources naturelles sont invités à se pencher.

C’est fort de ce constat que NRGI et l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) organisent une conférence sur le thème « Enjeux de la Transition Énergétique en Afrique » le mercredi 20 juillet 2022 de 15h00-17h30 au campus d’Ekounou (Ayéné) de l’UCAC.

Il s’agira entre autres d’avoir un aperçu des problématiques liées à la transition énergétique dans le contexte des ressources extractives, d’échanger sur l’impact potentiel de la transition énergétique chez les pays producteurs d’énergies fossiles et d’avoir un aperçu du programme de transition énergétique d’un pays d’Afrique francophone notamment le Burkina Faso. 

Panélistes :
  • Evelyne TSAGUE, NRGI (Modératrice)
  • Laouan GAYA MAHAMAN (Consultant international sur les politiques et industries pétrolière et énergétique).
  • William DAVIS (NRGI)
  • Koudnoaga Roger ZOUNGRANA (Ministère de la Transition Energétique, des Mines et des Carrières du Burkina Faso)
  • Eric BISIL, Juriste et Coordonnateur Afrique centrale et Madagascar, Publiez Ce que vous Payez.
Cette conférence se déroulera en personne et est ouverte au public.

Lieu : Université catholique d’Afrique Centrale, Campus d’Ekounou.
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Forum sur les opportunités liées à la transition énergétique dans le secteur minier en République Démocratique du Congo

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La RDC et l'Afrique australe disposent de ressources nécessaires pour la transition énergétique, en particulier des quantités substantielles de minéraux pour les batteries au lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques tels que Tesla ou Nissan Leaf. La RDC détient l’essentiel des réserves mondiales de cobalt, nécessaire à la production des cathodes de batteries. Les cathodes nécessitent deux autres éléments : le manganèse dont l'Afrique du Sud réalise un tiers de la production mondiale et le lithium dont les réserves du Zimbabwe sont les sixièmes au monde. En outre, Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie détiennent ensemble seize pour cent des réserves de graphite, utilisé pour la fabrication des anodes de batteries. La ceinture de cuivre de la RDC et de la Zambie détient environ six pour cent des réserves mondiales de cuivre, utilisé à la fois dans les batteries et dans les véhicules électriques eux-mêmes.
 


Dans son rapport sur le cobalt publié en mars dernier, l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI) recommande aux pays producteurs de cobalt tels que la RDC d’améliorer en urgence la gouvernance dans la chaine d’approvisionnement afin de tirer profit des opportunités offertes par la transition énergétique. La RDC ne dispose pas encore d'un programme structuré en matière de transition énergétique. Toutefois, quatre initiatives donnent des indices de sa stratégie en terme institutionnel, industriel et scientifique.

Avec le Ministère des Mines de la RDC, NRGI et ses partenaires proposent aux parties prenantes à la transition énergétique au Congo, un Forum National multipartites sur les opportunités liées à la transition énergétique dans le secteur minier. L’objectif est de favoriser une bonne compréhension des opportunités pour la RDC associées au boom attendu des minéraux critiques et des ambitions du gouvernement, identifier les actions prioritaires pour tirer efficacement parti de la position stratégique de la RDC et de l’Afrique en la matière et notamment un mécanisme multipartite de concertation et de suivi des progrès. Le gouvernement, les entreprises minières, les partenaires internationaux du secteur installés dans le pays, la société civile congolaise, les communautés minières, auront ainsi l’opportunité de partager des informations, croiser les perspectives, et esquisser les prochaines étapes concrètes dans l’engagement du pays et mettre en place un mécanisme de suivi.

Pour en savoir plus sur le contexte de ce forum, consultez cet article blog de NRGI.


Crédit photo : Hervé Lado/NRGI

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Le cobalt: renforcer la gouvernance est une urgence pour la transition énergétique

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Lancement du rapport sur le cobalt en République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo (RDC) dispose d’importantes réserves minières dont une exploitation responsable pourrait booster le développement du pays. Depuis 2002, le pays s’est engagé dans d’importantes réformes du secteur extractif dans le but de tirer pleinement profit de ses immenses ressources. Plusieurs études confirment qu’avec l’agenda mondial de la transition énergétique, il y aura une forte demande des minerais qui rentrent dans la production des batteries et véhicules électriques, en particulier le cobalt dont la RDC détient une part significative des réserves mondiales et est le premier producteur mondial.

Afin de contribuer aux débats sur les réformes à engager et les considérations à prendre en compte dès maintenant, Natural Resource Governance Institute (NRGI) a conduit une recherche et produit un rapport sur le cobalt. Dans le cadre de publication de ce rapport, NRGI organise cette session pour débattre sur ses conclusions et approfondir les réflexions en faveur de la bonne gestion de défis de gouvernance liés aux chaînes d'approvisionnement du cobalt.

Intervenants:
  • William Davis, NRGI
  • Me Georges, SARW
  • Jean-Claude Katende, PCQVP, ASADHO
  • Descartes Mponge, NRGI
  • Roger Vutsoro, NRGI
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11e session de l'Université d’été sur la gouvernance des industries extractives en Afrique francophone

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Les économies des pays de l’Afrique francophone continuent d’être en grande partie dépendantes des revenus issues du secteur extractif.

Contexte

Les économies des pays de l’Afrique francophone continuent d’être en grande partie dépendantes des revenus issues du secteur extractif. Cette richesse du sous-sol contraste malheureusement avec le sous-développement observé dans la plupart desdits pays où, la gouvernance (du secteur extractif) reste en générale faible. La pandémie Covid-19 a davantage mis en exergue les effets négatifs de cette dépendance qui ont conduit certains pays à s’adapter en s’orientant, par exemple, vers de nouveaux types de contrats, à l’instar des prêts adossés sur les ressources naturelles, ou en optant pour de nouveaux endettements afin de répondre à la chute des recettes et à l’augmentation soudaine des dépenses publiques. La transition vers les énergies propres est de plus en plus mise en avant comme une approche qui permettra d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Elle présente des opportunités et des défis auxquels les pays sont invités à se pencher, d’où l’importance pour les pays riches en ressources naturelles et qui en dépendent d’améliorer la gouvernance pour une transition énergétique juste et équitable. Au regard des enjeux existants et nouveaux, et en raison de la complexité du secteur et de ses technicités, la gouvernance des industries extractives doit bénéficier de la contribution d’organes de surveillance outillés et aptes. Malheureusement, ces derniers travaillent parfois dans un contexte où l’espace civique est restreint, limitant ainsi leur participation dans la gestion des affaires publiques.    

Le Centre d’Excellence pour la Gouvernance des Industries Extractives en Afrique Francophone (CEGIEAF), avec le soutien de Natural Resource Governance Institute (NRGI), a le plaisir de vous annoncer la tenue de la 11e session de l’Université d’été sur la gouvernance des industries extractives du 18 au 29 juillet 2022 Yaoundé au Cameroun.


Cette formation a pour objectif d’outiller un grand nombre d’organes de surveillance en connaissances et en compétences leur permettant d’améliorer la qualité de leur intervention et leurs capacités à influencer positivement la gestion transparente et responsable des ressources extractives en Afrique francophone.

L’université d’été est ouverte prioritairement aux acteurs de la société civile, aux journalistes, aux universitaires, aux parlementaires, aux maires, et aux sénateurs engagés dans la promotion des industries extractives (IE) dans leur pays depuis au moins deux ans.

Les cours
 

Les cours couvrent les sujets tels que la chaine de décision des industries extractives ; l’économie politique des industries extractives ; le cadre légal et règlementaire de la gouvernance des ressources naturelles ; les initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif ; la fiscalité minière et pétrolière ; la collecte et la gestion des revenus ; les impacts sociaux et environnementaux ; la diversification de l’économie ; les minéraux critiques et la transition énergétique. L’université d’été se tiendra en ligne et sera précédée de trois mois d’activités préparatoires.

Les cours sont préparés et dispensés par des personnes-ressources chevronnées sélectionnées au niveau national, régional et international parmi les universitaires, les chercheurs, les officiels de l’administration publique, les acteurs de la société civile.

Coût de la formation
 

Le coût total de la formation est d’environ US$1000 et couvre les frais de cours.

Bourses
 

Des bourses complètes ou partielles seront accordées à quelques participants après étude de dossier pour couvrir directement les frais de cours. Compte tenu du nombre limité de bourses, nous encourageons vivement les candidats à chercher des financements pour leur participation. Aussi, d’autres organisations et institutions sont encouragées à soutenir leurs candidats. Les institutions qui parrainent devront en plus couvrir séparément les petites dépenses du participant pour la formation en ligne. Les organisations intéressées sont invitées à se manifester et à indiquer le nombre de personnes qu’elles souhaiteraient parrainer au plus tard le 31 mars 2022.

Comment postuler
 

Toute personne intéressée à participer au programme et ressortissant d’un pays d’Afrique francophone est invitée à en faire la demande en envoyant par e-mail les documents suivants :
  • Une lettre de motivation d'une page détaillant les raisons pour lesquelles l’intéressée souhaiterait bénéficier de ce programme, son expérience et celle de son organisation dans le domaine. La lettre doit indiquer si l’intéressée sollicite une bourse partielle ou totale, ou sera soutenu par un autre partenaire.
  • Un CV actualisé.
  • Une lettre de recommandation.
Date limite de réception des dossiers de candidature : 31 mars 2022.

Adresse e-mail : cegieaf.candidatures@gmail.com 

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez nous contacter à l’adresse : cegieaf.candidatures@gmail.com

Crédit photo : Agarianna76 / Shutterstock
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Gestion des revenus pétroliers et gaziers au Sénégal

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Natural Resource Governance Institute (NRGI) a oganisé un webinaire de publication de sa note d’analyse sur la gestion des revenus pétroliers et gaziers au Sénégal, le mardi 14 décembre 2021 de 14h à 16h30 (heure de Dakar).




En fin décembre 2021, le Sénégal était sur le point de devenir un important producteur de pétrole et de gaz. Les revenus que le pays peut espérer mobiliser ouvrent d’importantes possibilités d’accélérer le développement du pays par l’augmentation des investissements publics, mais posent aussi des risques importants s’ils ne sont bien gérés. Dans ce contexte, notre note d’orientation évalue divers aspects des cadres règlementaires et institutionnels du Sénégal pour la gestion des revenus des industries extractives, et propose des recommandations sur la manière dont ils pourraient être renforcés. La note traite en détail des sujets tels que :

  • La transparence et redevabilité dans la collecte et distribution des recettes tirées des hydrocarbures,
  • Les règles budgétaires,
  • La gouvernance du fonds souverain et de PETROSEN,
  • La question de la compensation des communautés autour des projets hydrocarbures.
Ce webinaire a consisté en une présentation des analyses et recommandations par NRGI, suivie de discussions avec des représentants du gouvernement et de la société civile, puis de débats avec les participants.

Modérateur :
  • Hervé LADO, NRGI
Présentateurs :
  • Andrew BAUER, NRGI
  • William DAVIS, NRGI
  • Papa Daouda DIENE, NRGI
Panélistes :
  • Mamadou FALL KANE, COS-PETROGAZ, Présidence de la République.
  • Aida DIOP, Présidente de WIM Sénégal.

Agenda :
  • 14h-14h45 : Présentation des analyses et recommandations par NRGI.
  • 14h45-15h15 : Discussions avec des représentants du gouvernement sénégalais et de la société civile.
  • 15h15-16h30 : Débat avec les participants.
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Sénégal : Publication de l’Indice de gouvernance des ressources naturelles 2021

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Le jeudi 12 août 2021, Natural Resource Governance Institute (NRGI) a lancé la toute première édition de l’Indice de gouvernance des ressources naturelles (RGI) pour le secteur minier et le secteur pétrolier et gazier sénégalais. Le lancement a inclus une présentation détaillée de l’évaluation menée sur les secteurs minier et pétrolier et gazier sénégalais par Dr Hervé Lado, Manager régional pour l’Afrique de l’Ouest francophone de NRGI.



En tant que projet phare de NRGI, le RGI 2021 est un outil d’analyse fondé sur des données probantes qui permet aux parties prenantes, telles que les gouvernements, les acteurs de la société civile, les entreprises privées et les citoyens, de comprendre comment leurs pays performent en termes de gouvernance des ressources. Il s’agit de données publiques librement accessible qui sert de référence mondiale, d’outil de diagnostic par pays et par secteur, et de feuille de route pour la réforme des politiques et des pratiques. Le RGI 2021 est la plus récente édition et couvre 18 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Moyen-Orient.

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RDC : Publication de l’Indice de gouvernance des ressources naturelles 2021

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Note de presse »

Le Vendredi 17 septembre 2021, l’Institut de Gouvernance des Ressources Naturelles (NRGI) a lancé le troisième profil de l'Indice de gouvernance des ressources naturelles (RGI) de la République Démocratique du Congo pour le secteur des mines et des hydrocarbures. Le lancement a compris une présentation de l’évaluation menée sur les deux secteurs par Descartes Mponge Malasi, chargé de programmes pour la RDC.




En tant que projet phare de NRGI, le RGI 2021 est un outil robuste et fondé sur des données probantes qui permet aux parties prenantes tels que les gouvernements, les acteurs de la société civile, le secteur privé et les citoyens de comprendre comment leurs pays performent en termes de ressources. Il s’agit d’un produit de données publiques librement disponible qui sert de référence mondiale, d’outils de diagnostic par pays et par secteur, et de feuille de route pour la réforme des politiques et des pratiques. Le RGI 2021 est la dernière édition et couvre 18 pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et du Moyen-Orient.

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Guinée: Publication de l’Indice de gouvernance des ressources 2021

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Natural Resource Governance Institute (NRGI) a lancé l'édition 2021 de l’Indice de gouvernance des ressources (RGI) pour le secteur minier guinéen mercredi 16 juin 2021. Ce lancement a compris une présentation de l’évaluation menée sur le secteur minier guinéen par Hervé Lado, le responsable pour la Guinée de NRGI.



En tant que projet phare de NRGI, le RGI 2021 est un outil robuste et fondé sur des données probantes qui permet aux parties prenantes, telles que les gouvernements, les acteurs de la société civile, les entreprises privées et les citoyens, de comprendre les performances de leurs pays en termes de gouvernance des ressources extractives.

Le RGI 2021 couvre 18 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Moyen-Orient. Il récapitule l’état de la gouvernance des ressources à travers le monde et fournit une feuille de route pour les réformes des politiques et des pratiques. Il s’agit d’un outil essentiel pour ceux qui visent à promouvoir la transparence, à exiger la redevabilité et à stimuler des réformes dans le secteur extractif.

Le RGI est librement accessible au public. 

Crédit photo : Igor Grochev / Shutterstock

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Opportunités et défis pour le Sénégal dans le domaine de la production pétrolière et gazière

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Webinaire : Enseignements tirés de l’expérience d’autres nouveaux producteurs

Le Sénégal, qui dispose des réserves importantes de gaz naturel, semble être sur le point de devenir un important producteur d’hydrocarbures. Cette richesse en ressources offre au pays des opportunités, mais présente aussi des risques. Ce séminaire en ligne portera sur le rapport NRGI qui examine les expériences récentes d’autres « nouveaux producteurs », principalement en Afrique, et tente de tirer des enseignements pour le Sénégal sur la manière d’utiliser au mieux ses ressources en hydrocarbures, en tenant compte à la fois de l’évolution du contexte due à la pandémie de coronavirus et de la transition en cours vers les énergies renouvelables.



Modération : Hervé Lado (@hervelado), NRGI 

Présentation de l’étude par les auteurs : William Davis (@WillResourceGov) et David Mihalyi (@davidmihalyi), NRGI
 
Intervenants :